Historique de la Savate Boxe francaise

ASBF Marsoulan Boxing Club Paris 12
Gymnase de l'école élémentaire
19, rue Marsoulan 75012 Paris
Activité: Savate boxe française
Association sportive à but non lucratif loi 1901
Affiliée à la Fédération Française de Savate Boxe Française et DA
Agrément Jeunesse et Sport

imageAu XIXe siècle apparaît la Savate, à la source de toutes les activités de combat aux pieds. C'est la violence urbaine que Paris sécrète dès la fin du XVIIIe siècle qui est à l'origine de multiples bagarres où interviennent les coups de pieds. Selon Th. Gautier, la ville avec ses rues tortueuses, ses ruraux, ses faubourgs sont le creuset de cette technique de combat primitif qui a pour nom la savate. Plusieurs maîtres savatiers se font connaître au premier tiers du XIXe siècle comme professionnels de la savate (les premiers entraîneurs).
Le terme de « Chausson » dans les années 1830, n'est pas dû au hasard, mais bien à la volonté de modifier l'image de la savate elle-même. Celle-ci va évoluer vers un sport plus mondain et d'intérieur, loin de ses origines vulgaires. En relevant d'une autre logique celui du jeu, du plaisir, du loisir, le chausson fait perdre à la savate classique son caractère martial, c'est un autre pas vers la Boxe Française. Les médias de l'époque favorisent indirectement l'expansion de ces deux pratiques en relatant fréquemment les crimes les plus odieux. D'où le climat constant d'insécurité qui s'installe et devient un fait de société touchant toutes les couches sociales. On est parti d'une pratique de défense de la rue avec un but d'efficacité immédiate pour aboutir à une pratique de spectacle et de loisir.
Les techniques de percussion où la distance est strictement maintenue achèvent le processus de redressement. La posture est droite, de profil, les mains relevées ; le nouveau modèle est celui de l'escrime.
Leboucher écrit dans son manuel : « par nos leçons, l'adresse remplace la force... elle lui donne grâce et tournure ». La boxe française remplace le chausson et se révèle. Sa naissance intervient cependant grâce à Charles Lecour. Après une défaite contre un boxeur anglais, il a l'idée d'allier la Boxe Anglaise à la Savate pour profiter des avantages de l'une et de l'autre. La naissance de la Boxe Française est due à un contexte social et culturel qui a un moment donné a fait basculer la Savate vers le Chausson et ensuite vers la Boxe Française. L'apport des théories de Charles Lecour est également évident (rapprochement de la Boxe Anglaise et de la Savate).

Charlemont intervient à ce moment, très conscient du besoin de faire de cette discipline un véritable sport, pour lui redonner du tonus tout en n'effrayant pas les classes aristocratiques et bourgeoises qui l'avaient pratiquée jusque-là. De retour de son exil où il a codifié avec précision la Boxe Française. Les salles reflètent les conceptions des maîtres et de leurs représentations de la pratique ; ainsi fleurissent à Paris entre 1880 et 1900 des salles à «jeu bas », à «jeu haut » ou encore celles à «coups tournants ». Les cours sont dispensés dans les salles par des maîtres ayant reçu une formation largement inspirée dans ses contenus par les sciences de l'époque : physiologie et anatomie. Les méthodes en portent les traces par leurs finalités de maintien, du geste juste et bien réalisé.
Le docteur Fernand Lagrande et le docteur Peugniez vers la fin du 19e ont écrit sur le rôle de la Boxe française. On s'aperçoit qu'en dehors des explications physiologiques et anatomiques ils prennent en compte les facultés intellectuelles dans le traitement de l'information.
Dans les années soixante, l'introduction de nouveaux modes de pensée acheminés par les sciences humaines, vont développer les méthodes d'enseignement en accordant une place plus importante aux processus mis en oeuvres par l'individu qu'aux réalisations gestuelles comme finalité. L'analyse de la prestation du pratiquant ne porte plus aujourd'hui seulement sur sa capacité à réaliser des techniques de pieds et de poings, mais aussi sur ses capacités à analyser une situation et à résoudre des problèmes relevés. Les méthodes actuelles d'enseignement concilient les apprentissages moteurs aux processus cognitifs de prises d'information. D'un point de vue général, l'entraîneur doit mettre en relation la théorie et la pratique. Il est à la fois un préparateur physique (et psychologique) et un expert dans sa discipline.

Voici un historique de la boxe française savate, au travers quelques grandes dates.
1790 : Vers cette époque, les marins français et génois utilisent une méthode de combat aux pieds pendant les heures de calme, posant une main au sol pour assurer leur équilibre lorsqu’ils frappent en ligue haute.
1797 : Vidocq découvre la Savate alors qu’il effectue une peine de 8 ans au bagne de Brest.
1800 : Apparaît dans le Midi de la France, une méthode de combat utilisant exclusivement les pieds : c’est le "chausson". Simultanément, dans le Nord du pays se développe une méthode similaire dans laquelle s’ajoutent aux coups de pieds quelques coups portés avec la main ouverte (les baffes) : c’est la "savate".
1820 : Un certain Michel Casseux, dit "le Pisseux", ouvre à la Courtille à Paris, la première salle de "savate parisienne" où il enseignera également, d’une manière rudimentaire encore, la "canne de combat".
1830 : Suite à une rude défaite face au boxeur anglais Owen Swift, l’un des meilleurs combattants de l’époque, Charles Lecour décide d’étudier le "Boxing Londonien", à Paris chez un champion d’Outre Manche installé en France : Adams.
1832 : Ayant bien assimilé cette technique de combat aux poings, Charles Lecour l’ajoute à celle utilisant les pieds, créant ainsi la boxe française. Il ouvre avec son frère Hubert, la première salle de boxe française et de canne passage des Panoramas à Paris. Cette méthode devient rapidement très populaire, surtout comme moyen de défense ; les professeurs et les salles augmentent en nombre. De remarquables tireurs marqueront cette époque, tel que Ducros, Gousset, Larribeau, Leboucher, Loze, Mouffat, Gauthier, Trencard et bien d’autres.
1852 : Le Prince Louis Napoléon Bonaparte crée l’Ecole de Joinville où sera enseignée la boxe française et la canne suivant la méthode dite "de Joinville" défense sur les quatre faces.
1854 : Louis Vigneron, dit "l’Homme Canon" crée la sensation en battant le Britannique Dickson, et ouvre une salle rue de la Michodière à Paris.
1856 : A la demande de l’Impératrice, un décret d’État proclame l’interdiction des sports de combat : la B.F. se transforme en exercice "gymnique" et prend le nom de "adresse française".
1860 : Les sports de combat sont de nouveau autorisés.
1871 : Ayant activement participé à la "Commune de Paris", Joseph Charlemont élève de Louis Vigneron, militaire de carrière, s’exile en Belgique où il ne tarde pas à fonder les écoles de Bruxelles et de Liège.
1877 : Profitant de cet exil, Joseph Charlemont étudie "scientifiquement" les mouvements de la boxe française et publie le premier "traité de la boxe française" dans lequel les coups et les attitudes sont codifiés pour la première fois.
1879 : Amnistié, Joseph Charlemont rentre à Paris où il forme rapidement de nombreux disciples dont le plus brillant sera Castères, puis son propre fils Charles.
1885 : Devost, élève de Leboucher, édite la méthode de son professeur dans un recueil intitulé : "Le manuel de la boxe française et anglaise".
1887 : Charlemont, père et fils, créent "l’académie de boxe française" au 24 rue des Martyrs à Paris, salle qui fonctionnera
jusqu’à la mort de Charles en 1944.
1893 : Charles Charlemont succède à son père.
1896 : Défaite de Ginoux, l’un des derniers spécialistes du Chausson, face à Charles Charlemont. La même année Castères gagne un combat en Angleterre contre le champion de l’époque Wilson, combat arbitré par le Marquis de Queensburry en personne, le créateur des règles du "noble art de la boxe" (anglaise).
1899 : En octobre, au gymnase de la rue Pergolèse à Paris, se déroule la rencontre que la presse qualifiera de "Combat du Siècle". Charlemont défait le champion Jerry Driscoll et assure ainsi la renommée de la boxe française.
1900 : C’est la grande époque de la boxe française qui se développe partout en France, mais aussi à l’étranger : en Belgique, en Italie, au Canada etc... C’est le premier championnat du Monde où Charlemont bat Castères à la salle Wagram à Paris.
1903 : C'est le début du développement de la boxe française en Europe. En France est créée la "Fédération Française des Sociétés de Boxe" (FFSB) à laquelle adhèrent la boxe française et la boxe anglaise.
1907 : Georges Carpentier est le champion de France de boxe française, avant de se tourner vers la boxe anglaise où il fera la carrière que l’on connaît.
1914 : C’est le début du déclin. Les combats professionnels de boxe anglaise commencent à faire oublier l’image de marque de la Boxe Française. La F.F.S.B. devient simplement la F.F.B. (Fédération Française de Boxe) au sein de laquelle la B.F. n’existe plus qu’en tant que "Commission".
1918 : Pour tous les sports, c’est la difficile reprise d’après guerre. La BF plus que les autres en souffre ; elle n’est pratiquement plus connue.
1922 : Pierre Baruzy devient Champion de France poids moyens, titre qu’il défendra et conservera 11 fois.
1924 : La BF est sport de démonstration aux Jeux Olympiques de Paris. Baruzy y bat le matin le mi-lourd Demerle et l’après-midi le champion de Belgique Bar.
1930 : Pierre Baruzy succède au Docteur Peugniez à la Présidence de la commission de boxe française dont le siège est désormais à l’académie Charlemont. La boxe française est alors en plein déclin et ne compte plus que quelques salles accueillant 500 pratiquants environ.
1937 : C’est le dernier Championnat de France ; Baruzy y obtient le titre de "champion toutes catégories" en battant même les tireurs mi-lourds et lourds.
1944 : Dès la libération, Pierre Baruzy cherche à relancer la BF en reconstituant la "Commission de la boxe française" au sein de la F.F.B. Les quelques centres encore actifs à cette époque sont Amiens, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Reims et Suresnes.
1945 : Pendant une vingtaine d’années la B.F. va tenter de survivre, en particulier grâce à des hommes tel que, entre autres, Alliot, Berceau, Cayron, Dugardin, Goin, Laffond, Lyon, Plasait, Prévost, Vasserot qui, vaille que vaille, assureront la continuité de ce sport.
1965 : Sous l’impulsion de quelques "mordus" de la nouvelle génération, dont entre autres, Jean Dionnot, Richard Génaudeau, Marc Kunstle, Sylvain Salvini, Claude Simonot, un "Comité National de boxe française" (C.N.B.F.) est créé le 5 janvier :
• le Président Fondateur en est Pierre Baruzy
• le Président d’Honneur en est Georges Carpentier
• le Président exécutif en est Lucien Alliot
Le 12 décembre de la même année, le C.N.B.F. est accueilli par la Fédération Française de Judo (F.F.J.D.A.) en qualité de "Discipline Associée".
1966 : Véritable début du renouveau : des salles commencent à rouvrir et Michel Marlière lance la B.F. dans le monde universitaire tandis que Marcel Le Saux la fait découvrir dans les milieux scolaires. Ce sont aussi les championnats de France de la "Renaissance" ; les champions en seront Bernard Plasait (Plumes), Marc Kunstle (Légers), Christian Cogi (Moyens), Denin (Mi-lourds) et Jean Lafond (Lourds).
1969 : En juin, Sylvain Salvini succède à Lucien Alliot à la présidence du CNBF qui compte alors environ une douzaine de clubs recensés pour quelques 800 licenciés.
1970 : Le 11 avril, Sylvain Salvini organise les premiers "Championnats d’Europe" à la salle de la Mutualité à Paris. En juin, Michel Marlière succède à Sylvain Salvini à la Présidence du C.N.B.F.
1973 : Le 9 décembre, le C.N.B.F. devient la "Fédération Nationale de boxe française" (F.N.B.F.), avec Michel Marlière comme Président.
1974 : Dès janvier, la F.N.B.F. toute nouvellement créée prend son indépendance et quitte la F.F.J.D.A. Consécutivement à l’assemblée générale du 8 mai, certains pratiquants et dirigeants quittent la F.N.B.F. pour créer un groupement indépendant « Fédération Nationale de Savate Boxe Française ».
1975 : Le 17 février, le Ministère de la Jeunesse et des Sports accorde la délégation de pouvoirs à la F.N.B.F. L’assemblée générale du 7 juin élit Louis Lasselin, Président de la F.N.B.F. en remplacement de Michel Marlière, démissionnaire. Louis Lasselin ayant démissionné, c’est Marc Kunstle qui devient Président lors de l’assemblée générale du 4 octobre. La F.N.B.F. compte alors 3499 licenciés pratiquant au sein de 125 clubs.
1976 : Le 12 juin, la F.N.B.F. devient la Fédération Française de Boxe Française Savate et Disciplines Assimilées (F.F.B.F.S. et D.A.). 30/31 octobre : Congrès National d’Ermont.
1977 : Nomination de Marcel Le Saux au poste de Conseiller Technique Régional pour l’Ile de France.
1978 : Réunification des deux fédérations, les membres de la Fédération de savate réintégrant la F.F.B.F.S. et D.A. lors de l’assemblée générale des 10 et 11 juin. Daniel Hecquet devient président en remplacement de Marc Kunstle démissionnaire. Marcel Le Saux devient Conseiller Technique National.
1980 : Premier Championnat de France à Coubertin. Le Ministère de tutelle confie à Marcel Le Saux les fonctions de Directeur Technique National (DTN) et celles de Conseillers Techniques Régionaux (CTR) au sein de l’Ile de France à Messieurs Alain Druart et Hervé Bruandet. Claude Valadier est nommé CTR d’Auvergne le 15 septembre.
1981 : Nouveau comité directeur fédéral : Bob Alix est nommé Directeur Technique National. Pierre Roux devient président de la F.F.B.F.S. et D.A , le 25 janvier, en remplacement de Daniel Hecquet, démissionné le 10 octobre 1980 et dont Pierre Silve, Vice-Président, assura l’intérim.
1982 : Création du championnat de France féminin. Première Coupe d’Europe de B.F.S ; finales le 19 juin à Japy. Pierre Gayraud devient président de la F.F.B.F.S. et D.A.
1983 : Première grande rencontre internationale organisée par la Fédération, sous l’impulsion de Marc Guérin (vice- président) France/U.S.A. le 18 mars à Coubertin et le 26 mars à Marseille.
1984 : Nouveau comité directeur fédéral. Pierre Gayraud est réélu président. Deuxième Coupe d’Europe, finales le 15 juin au Stade Pierre de Coubertin. La F.F.B.F.S. et D.A. a franchi le cap des 20 000 licenciés.
1985 : Création de la Fédération Internationale, le 23 mars, à l’initiative de Pierre Gayraud. Jean-Marie Rousseau (France) est élu Président. Premières rencontres féminines en combat 2ème série (dans l’intimité, à l’I.N.S.E.P.).
1986 : Premières rencontres féminines en combat 2ème série donnant droit à un titre (vainqueur du National Féminin). Création de la revue : BF savate. Création du C.P.E.F. implanté au C.R.E.P.S. de Vichy.
1988 : Nouveau comité directeur fédéral. Pierre Gayraud est réélu président de la fédération. Création du championnat de France féminin en combat 2ème série (qui deviendra combat féminin). Les Championnats d’Europe ont eu lieu à Bercy.
1989 : Création de la première Coupe du Monde. Démission de Pierre Gayraud. Election de Alain Gandon qui démissionnera 15 jours plus tard. Alain Salomon est désigné par le Comité Directeur pour assurer les fonctions de Président de la Fédération jusqu’à la tenue de la prochaine assemblée générale.
Alain Salomon est élu président de la Fédération Internationale. Fin du deuxième mandat de D.T.N. de Bob Alix. Il est remplacé par Denis Cheminade (canoë-kayak). Alain Druart reste D.T.N. Adjoint. Fin de contrat d’Hervé Bruandet au poste d’entraîneur national. Patrice Beaux prend momentanément le poste. Nouvelle formule pour le Championnat de France seniors (Tours de poules).
1990 : Patrice Grivel est élu président de la Fédération. Départ d’Alain Druart. Claude Valadier est nommé Directeur Sportif. Richard Sylla prend les fonctions d’entraîneur national à l’I.N.S.E.P. Fin des magazines " BF savate " (n° 19).
1991 : Patrice Grivel est mis en difficulté lors de l’assemblée générale. Jean Houël est élu président de la Fédération. Création du premier championnat de France espoirs féminins ouvert aux Juniors et Seniors. Les sessions du gant de bronze pour les féminines se font désormais en combat 2ème série. Publication du code international B.F.S.
1992 : Nouveau comité directeur fédéral Jean Houël est élu Président.
1993 : Nomination de François Terranova (Fédération Handisports) au poste de Directeur Général et de Claude Valadier au poste de Directeur Technique et Sportif. Départ de François Terranova en avril. En juillet, nomination de Claude Valadier au poste de Directeur Technique National. En septembre, nomination de Jean-Michel Reymond au poste de Conseiller Technique National et de Marc Brégère à celui de D.T.N. Adjoint. Michel Leroux est nommé Conseiller Technique National et a la responsabilité du C.P.E.F de VICHY. Organisation de la première Coupe du Monde féminine. Création de l’Equipe de France Féminine. Pascale Soncourt est désignée Entraîneur National de cette équipe.
1994 : Création du Centre National de Formation (préparation et examen des B.E.E.S.) au C.R.E.P.S. de Toulouse. Réforme de la structure formation fédérale. Réforme des textes du B.E.E.S. 1er degré et création d’un B.E.E.S. 1er degré option Canne de Combat. Publication du Mémento Formation. Validation par le M.J.S. de la Filière Fédérale du Haut Niveau. Lancement du projet de développement d’une pratique de S.b.f. défense-loisir.
1995 : Le pôle France Juniors est transféré de Vichy à Poitiers. La responsabilité de l’encadrement de ce pôle ainsi que de l’Equipe de France Juniors sont confiés à Michel Leroux. Évolution du règlement des compétitions, avec notamment la création des Championnats de France Elite et Honneurs en place des Championnats de France Seniors et Espoirs. Édition 1995 du code fédéral.
1996 : Nouveau comité directeur fédéral, Jean Houël est réélu président de la Fédération. Repositionnement de la fédération : ouverture sur une pratique de compétition d’une part avec l’assaut et le combat et d’autre part avec des pratiques non compétitives la "Savate Défense" et la "Savate Forme".
1997 : Le Pôle France est déplacé à Toulouse et cohabite ainsi avec le centre national de formation. Richard Aguenihnaï est chargé de l’entraînement. Jean-Claude Gast est recruté comme Directeur des Affaires Générales. Création de la "boutique fédérale".
1998 : Publication du cahier "formation" présentant la réforme de la progression technique fédérale. Publication du cahier Savate Défense, présentant l’ensemble de ce dispositif fédéral.
1999 : Le 8 mai, en Belgique organisation de la 1ère Coupe Européenne de Savate Assaut. Création de l’Equipe de France Assaut. Christophe Neuville est chargé de son entraînement. Réforme du passeport sportif et médical. Création du passeport Jeune Officiel. Ouverture d’un site Internet de la fédération.
2000 : L’assemblée générale en juin 2000, décide de remplacer la dénomination "Boxe Française Savate" par "SAVATE boxe française", ainsi notre Fédération s’intitule désormais Fédération Française de SAVATE boxe française et Disciplines Associées.
2001 : Départs de Claude Valadier et de Jean-Claude Gast. Claude Buffault est nommé Directeur des Affaires Générales.
2002 : Nomination de Michel Leroux au poste de Directeur Technique National. Fin du contrat de Richard Sylla au poste d’entraîneur national. Création du nouveau site Internet officiel de la F.F.S.B.F. et D.A. Nominations de Hubert Abela et Victor Sebastiao aux postes de D.T.N. adjoints. Nomination de Fathi Mira au poste de Conseiller Technique National, chargé du Pôle France situé à l’I.N.S.E.P à Paris.
2003 : Le 7 septembre 2003, le président Jean Houël est élu Président de la fédération Internationale. Conformément aux règlements de la F.I.S., il démissionne de son poste de président de la F.F.S.B.F. et D.A. Jean-Paul Coutelier a été mandaté pour le remplacer jusqu’à la prochaine assemblée générale élective.
2004 : Assemblée Générale de juin. Nomination de Jean-Paul Coutelier Président de la F.F.S.B.F et D.A. Ouverture du Pôle Espoirs à Vichy. Sa coordination est confiée à Hugues Relier. En décembre, départ de Claude Buffault. Il est remplacé en janvier 2005 par Maryse Degardin.
2006 : Départ de Michel Leroux. Jocelyne Triadou est nommée Directrice Technique Nationale le 1er novembre 2006.
2007 : Suite à la démission de Jean Houël en juin, Gilles Le Duigou prend le poste de Président de la Fédération Internationale de Savate. Transfert du Pôle France INSEP au CDFAS d’Eaubonne (95). Ouverture d’un Pôle Espoirs également à Eaubonne.
2008 : Réélection du Président sortant - Jean-Paul Coutelier. Au cours de cette assemblée générale, après une année de fonctionnement à l’essai, le comité directeur propose l’hébergement définitif du chauss’fight au sein de la Fédération dans le cadre d’une commission nationale. Création, en juillet, du certificat de qualification professionnelle (CQP) mention animateur de Savate.
2009 : Validation du Parcours de l’Excellence Sportive. Fermeture des Pôles Espoirs Vichy et Eaubonne. Maintien du Pôle France Toulouse et déménagement du Pôle France Francilien d’Eaubonne à Châtenay-Malabry (92).
2009 : Départ fin juin de Maryse Degardin, elle est remplacée par Thierry Mardargent qui prend son poste le 1er septembre. Lors de l’Assemblée Générale, il a été décidé par vote, à la majorité, la suspension provisoire du Chauss’fight. Le Comité Directeur, réuni en septembre 2009, a maintenu la décision prise en AG. Suite à cette décision, Christian Robert informe qu’il retire définitivement le Chauss’fight de la fédération et que cette discipline réintègre l’Association du Chausson Marseillais.
2011 : Abrogation des BEES suite à la création du DE JEPS Savate boxe française et canne de combat et bâton et du DESJEPS Savate boxe française. Renouvellement du CQP animateur Savate.
2012 : Assemblée Générale de juin 2012. Élection de Joël Dhumez à la présidence. Départ de Jocelyne Triadou.
2013 : Le 28 Janvier 2013, Valérie Fourneyron à ce moment-là encore ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative, a nommé Monsieur Thierry Mardargent, Directeur Technique National de la Fédération Française de Savate boxe française et Disciplines Associées (FFSbf & DA) pour l'olympiade 2013/2016.
2015 : Une année importante, le nombre de licenciés a progressé de façon significative et a dépassé la barre des 50 000 licenciés qui pratiquent la SAVATE boxe française et DA au sein de 758 clubs.
Juillet 2015 : L’ASBF Marsoulan Boxing Club Paris 12 remporte le Trophée Femmes en Sport 2015 dans la Catégorie "Sport féminin et accessibilité aux sports très majoritairement masculins". Une récompense attribuée à Simon Benhamou Coach et Manager, à la hauteur de son investissement pour le développement de la boxe féminine et mixité des genres dans son club L’ASBF Marsoulan. Ce prix lui a été décerné par la Mairie de Paris.